Histoire émouvante d’une Ukrainienne arrivée à Carcenac

publié le 06 septembre 2024 Toutes les actualités

En raison de la guerre en Ukraine, la France a accueilli de nombreux réfugiés. Dans la commune de Baraqueville, Iryna DYACHUK est arrivée à Carcenac Peyralès un jour d’avril 2022. Irina est membre du Parlement Régional de la ville de ZHYTOMYR, à 100 km de Kiev, et elle est passionnée de culture. Elle travaille dans le domaine de l’aérospatiale et fait partie de l’Académie internationale d’astronautique. Iryna dirige également le Musée national d’astronautique d’Ukraine et pour cette raison, elle a  collaboré avec ses partenaires de la Cité de l’Espace à Toulouse, ville jumelée à la ville de Kiev.

Iryna DYACHUK est arrivée à Carcenac Peyralès un jour d’avril 2022

C’est précisément par les relations qu’elle y a noué qui lui ont valu d’arriver à Carcenac : Ines Prieto, fille du bien connu Florencio du même nom travaillat dans cet institut. Et quand la guerre éclata Iness et son père ont invité Iryna et d’autres familles ukrainiennes à vivre dans leur maison à Carcenac. Chose qu’elle a accepté mais les débuts ont été très difficiles dit-elle. La raison, c’est la barrière de la langue.

Ne pas pouvoir s’expliquer ou exprimer ses pensées entraînaient un grand inconfort pour elle. Aujourd’hui, les choses vont beaucoup mieux et elle n’exclut pas la possibilité de rester avec nous.

 Elle loue désormais un petit appartement au-dessus de l’école du village. Elle ne tarie pas d’éloges sur la gentillesse des gens du village et du territoire qui l’ont aidé en lui donnant des vêtements, des meubles, de la nourriture, en la transportant lorsqu’elle a besoin de se déplacer. Preuve de la bonne intégration d’Iryna, sa participation à un projet commun avec l’astronaute français Jean-François Clavier, au musée des scaphandres et des combinaisons spatiales d’Espalion.

Désormais, elle a des projets pour Baraqueville : elle aimerait créer une association et organiser une exposition pour montrer la culture et les coutumes franco-ukrainiennes, et même pourquoi pas imaginer un jumelage entre sa commune d’accueil et sa commune d’origine.